Maya Shy (validée)

Fiche d'identité du personnage

Mentalité et Apparence

Description Physique

Description Mentale

Histoire

22 Juin

Aujourd’hui, j’ai quinze ans. Pour fêter ça, mes parents et moi irons pour la première fois en Angleterre, terre d’origine de ma mère chérie. Je me demande bien pourquoi je n’y suis encore jamais aller auparavant...
Au départ, avant de monter dans l’avion, mes amis m’avaient laissé un mot gentil.
La lettre m’a fait pleurer. Seulement quand j’étais montée, parce que je n’aurais jamais eu le cran de pleurer devant eux. Ni devant mes parents. Parce qu’en fait, je me trouve dans les toilettes de l’avion en ce moment même. Et j’écris dans mon journal intime. J’espère que mes larmes n’ont pas encore tout effacé. D’habitude, je ne pleurniche pas en partant, mais ça, c’est quand j’ai envie de voyager. Aujourd’hui, je n’en ai aucune envie. Jamais plus je n’en aurais envie. Je crois que j’en ai trop fait depuis dix ans. Tous les six mois, hop!, on part ici. Six mois passés, rebelote, on repart. J’en ai ras-la-patate. Bon, j’arrête de m’apitoyer sur mon sort et je reviens à mon siège. C’est mon anniversaire tout de même.

Je fermai mon cahier et revins vers mon siège. Mes parents, leur regards bienveillants, veillaient à ce que mon siège soit parfait pour le voyage.
- Tout va bien ma chérie ? me demanda ma mère. Tu as les yeux gonflés...
- Tout va bien... maman, ai-je menti. C’est juste qu’ils vont me manquer.
- Qui ça ?
- Mes amis, ai-je répondu froidement.
- Ah.

Le reste de la journée se déroula sans discussions avec ma participation. Arrivé la nuit, je refusai de dormir. J’essayai alors de me remémorer chaque détail passé avec mes amis cette année. Dernière année de collège, malheureusement. Jamais je ne reverrais ceux qui déménagent et ceux qui se dirigent dans des lycées bien plus loin que le mien. Ca m’a fait mal. Les larmes mouillèrent mes yeux mais je les ai refoulées. Puis j’ai plongé sans le faire attention dans un profond sommeil.

Après une dizaine d’heures dans les bras de Morphée, la lumière de l’avion me réveilla. Dehors, il faisait nuit noire.

- Nous survolons le Nord de la France, ma chérie, m’indiqua ma mère qui venait de s’apercevoir de mon réveil. Nous arriverons dans deux heures au plus tard.
- Quelle heure sera-t-il, là-bas, demandai-je en baillant.
- Hmmm, vers les deux heures du matin, ma chérie.
- D’accord, remerciai-je en me retournant vers le hublot. Je vais essayer de me rendormir.
- D’accord, chuchota ma mère en déposant un baisé dans mes cheveux.

A mon second réveil, mon père me secouait.

- Réveil-toi, met ta ceinture, nous descendons, Maya.
- Hein, Ah, d’accord, fis-je en m’exécutant.

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24 Juin

Nous passons en ce moment même sur le Tower-Bridge. J’écris dans mon journal à bord d’un bus Imperial. La classe, non ? Bon, d’accord, je ferais mieux d’observer la ville de Londres et de prendre des photos, mais mes parents s’en chargent déjà.
Cela fait deux jours que nous avons atterri mais la fatigue est encore à nos trousses. Mais profitons, nous sommes dans une des villes les plus belles du monde et c’est la première fois que nous venons.
D’ici, je vois le London Eye. Magnifique. Je suis en train de me surprendre à sourire. C’est bizarre. Après avoir tant pensé à mes amis, et après les avoir pleuré... M’enfin, là, j’essaie vraiment de m’amuser.

25 Juin

Nous venons d’apprendre, de ma chambre d’hôtel, seule, qu’un bus Impérial avait fait un accident sur un des ponts voisins du Tower Bridge. C’est cool, l’anglais. J'adore leur accent sophistiqué!

25 Juin, plus tard, dans la soirée.

Bon, mes parents ne sont toujours pas rentrés. Je me suis alors décidée à visiter l’hôtel, mon journal à la main, stylo prêt à coucher sa pointe sur le papier. Là, je crois que je suis à l’étage au-dessus de ma chambre. Par la fenêtre des escaliers, j’aperçois la ville en mouvement. Sur le trottoir qui borde un petit jardin de l’hôtel, des jeunes punks marchent tranquillement en bavardant. C’est drôle comme les gens s’habillent bizarrement ici.
Bon, ce n’est pas tout, mais mes parents n’arrivent toujours pas ! En plus, je ne peux pas les appeler, nous sommes à l’étranger ! Ca commence à m’inquiéter...
En passant par l’accueil, un hôtelier me halte. Je finirais d’écrire après...


- We have got a call for you, Miss, m’informe l’homme.
- Oh, euh… Yes, thanks.
- Please follow me.
- Yeah, je réponds en le suivant.

Un appel? Mais de qui?
Je prends le téléphone en main.

- Yes, je fais d’une petite voix.
- Mr. Brown in the device. Are you a Maya, the daughter of Mr. and Mrs. Ayuzawa?
- …Yes? What’s the problem?
- Your parents had an accident. I was able to contact you by their mobile phone by finding your number.
- …
- Miss?
- What do I have to make?
- Don’t worry; a policeman is there to look for you to come along with your parents in the hospital.
- Yes…


30 Juin

Mes parents n’ont pas survécus… Cela ne m’étonne pas. Lorsque je suis arrivée à l’hôpital St Thomas, mon père avait une jambe aplatie et ma mère avait eu une lésion cérébrale. Ils étaient recouverts de plâtres. Au moment de l’accident, ils étaient au premier étage du bus Impérial et, dans un freinage brutal, sans ceinture, ils sont passés à travers la vitre de devant, ma mère à été blessée à ce moment là, puis en retombant ils eurent chacun un membre atrophié plus la jambe de mon père qui fut aplati par un pneu d’un taxi juste à côté.


6 Juillet

J’ai été envoyée au Etats-Unis, sous la surveillance de ma grand-mère. Elle est la seule qui reste dans ma famille. Elle, ayant des difficultés à vivre, elle m’a envoyée, sous les recommandations d’un ami de la famille, dans une école réputée des Etats-Unis. Metha High School.

P.-S. : J’ai retrouvé la lettre de mes amis toute froissée dans une de mes poches de jean. Je l’ai balancée à la poubelle.

6 Juillet, plus tard.

P.-S. #2 : Le message précédents aura été le dernier de mon journal. Adieu.