Bric à Brac
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Bric à Brac
Rachel Morgan Jeu 30 Aoû - 12:35
Wahhhh mon casier à moi... reste plus qu'à y mettre tout mon bazar ! à savoir :
des paquets de fruits séchés, des bouteilles de jus d'orange, des boites de chewing gum, des cartes mémoires pour l'appareil photo, un trieur, des livres de cours... une grosse boule de patafix dans un coin de la porte (elle servira à accrocher les photos prises ici !)
Et là, je dois encore faire de la place pour y mettre mes bouquins...; Aie... il me faudrait limite un deuxième casier rien que pour eux !! Mais au moins, ma sacoche est un peu plus légère !
Bon... J'aime bien ce bahut pour le moment. Les cours sont ce qu'ils sont,mais les gens sont plutôt sympathiques ! Enfin pour le moment je n'ai rencontré personne qui n'était pas cool. Après on verra à l'usage !
des paquets de fruits séchés, des bouteilles de jus d'orange, des boites de chewing gum, des cartes mémoires pour l'appareil photo, un trieur, des livres de cours... une grosse boule de patafix dans un coin de la porte (elle servira à accrocher les photos prises ici !)
Et là, je dois encore faire de la place pour y mettre mes bouquins...; Aie... il me faudrait limite un deuxième casier rien que pour eux !! Mais au moins, ma sacoche est un peu plus légère !
Bon... J'aime bien ce bahut pour le moment. Les cours sont ce qu'ils sont,mais les gens sont plutôt sympathiques ! Enfin pour le moment je n'ai rencontré personne qui n'était pas cool. Après on verra à l'usage !
Dernière édition par Rachel Morgan le Sam 22 Sep - 11:11, édité 1 fois
Rachel Morgan- Messages : 81
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Re: Bric à Brac
Rachel Morgan Lun 3 Sep - 8:58
Pfiou ! Mais quelle semaine !!!
Entre les heures de cours, qui sont plus ou moins passionnants soit-dit en passant, et tout le boulot qu'on nous donne à faire, j'ai presque pas eu de temps pour moi..... Mouais, non c'est pas vrai ! J'ai quand même profité un max de mon temps libre !
En plus de Thibaut, alias Thib', et Mindy (que j'appelle Min et comme elle n'a pas encore râlé, je vais continuer) que j'ai rencontrés le premier jour, j'ai fais la connaissance de :
- Ellana. Une fille qui a l'air assez sympa, un peu un moulin à parole comme moi. Elle est assez discrète mais elle observe pas mal ce qui se passe autour d'elle. Et je pense sincèrement qu'elle est subjugué par un certain Aaron.
- Aaron. C'est un grand blond assez mignon... Il n'est pas très bavard, mais c'est peut être que parce que c'est le début et qu'on ne se connait pas trop... ou parce que je ne lui laisse pas en placer une !
- Maya. elle est japonaise, assez timide mais très souriante et....sautillante. A vrai dire, je l'imaginerai bien en chapelier fou en train de sauter tout partout... mais pas tout de suite. J'pense qu'elle pourrait se lâcher mais qu'avec des gens qu'elle connait bien. En tout cas, elle n'a pas froid aux yeux !
- Clémentine. Ou Clem. Elle est elle aussi japonaise. Et française. Métisse quoi. Elle a aussi une soeur jumelle qui s'appelle Louise mais qui n'est pas ici. Elle semble timide au premier abord, n'empêche que la première fois que je l'ai vue, elle s'est interposée dans un début de dispute entre Thib' et un autre gars (Thib est tombé, malencontreusement sur la copine du gars en question...) Et puis la dernière fois au parc, il y avait un gars, Alek (qui fait un peu peur quand même) qui est venu nous parler et qui est assez rapidement reparti. Et elle et Maya sont allées le rejoindre. Moi j'osais pas trop. J'ai un peu peur de le froisser avec mon humour (que certains de mes anciens amis qualifient, à juste raison, un peu merdique).. et j'ai l'impression que c'est quelqu'un qui sait se servir de ses poings. Et j'ai pas envie d'en faire les frais. Même si je pense pas qu'il frapperait une fille (surtout si je fais mon petit air de chat potté !). Enfin bref, je verrais encore ! Si ça se trouve il est doux comme un agneau et il donne une fausse impression ! Si ça se trouve....
Et ce soir, j'ai percuté un autre type... J'étais sur le terrain de course, en train de finir mon 4° tour quand un type m'est rentré dedans. Du coup, on s'est cassé la gueule tous les deux. Et je l'ai enguelé... pas comme du poisson pourri, mais pas loin. finalement, il ne l'a pas trop mal pris, s'est excusé et on a fait connaissance. Il s'appelle Tobie. Il a l'air plutôt sympa comme gars... J'pense qu'on se retrouvera au terrain de temps en temps !
sinon j'ai pris quelque photos de l'école...
Le parc -------------------------- Le réfectoire
Le terrain de sport.... avec une tâche de sang invisible
au point d'impact Tobie/Crunches !
Entre les heures de cours, qui sont plus ou moins passionnants soit-dit en passant, et tout le boulot qu'on nous donne à faire, j'ai presque pas eu de temps pour moi..... Mouais, non c'est pas vrai ! J'ai quand même profité un max de mon temps libre !
En plus de Thibaut, alias Thib', et Mindy (que j'appelle Min et comme elle n'a pas encore râlé, je vais continuer) que j'ai rencontrés le premier jour, j'ai fais la connaissance de :
- Ellana. Une fille qui a l'air assez sympa, un peu un moulin à parole comme moi. Elle est assez discrète mais elle observe pas mal ce qui se passe autour d'elle. Et je pense sincèrement qu'elle est subjugué par un certain Aaron.
- Aaron. C'est un grand blond assez mignon... Il n'est pas très bavard, mais c'est peut être que parce que c'est le début et qu'on ne se connait pas trop... ou parce que je ne lui laisse pas en placer une !
- Maya. elle est japonaise, assez timide mais très souriante et....sautillante. A vrai dire, je l'imaginerai bien en chapelier fou en train de sauter tout partout... mais pas tout de suite. J'pense qu'elle pourrait se lâcher mais qu'avec des gens qu'elle connait bien. En tout cas, elle n'a pas froid aux yeux !
- Clémentine. Ou Clem. Elle est elle aussi japonaise. Et française. Métisse quoi. Elle a aussi une soeur jumelle qui s'appelle Louise mais qui n'est pas ici. Elle semble timide au premier abord, n'empêche que la première fois que je l'ai vue, elle s'est interposée dans un début de dispute entre Thib' et un autre gars (Thib est tombé, malencontreusement sur la copine du gars en question...) Et puis la dernière fois au parc, il y avait un gars, Alek (qui fait un peu peur quand même) qui est venu nous parler et qui est assez rapidement reparti. Et elle et Maya sont allées le rejoindre. Moi j'osais pas trop. J'ai un peu peur de le froisser avec mon humour (que certains de mes anciens amis qualifient, à juste raison, un peu merdique).. et j'ai l'impression que c'est quelqu'un qui sait se servir de ses poings. Et j'ai pas envie d'en faire les frais. Même si je pense pas qu'il frapperait une fille (surtout si je fais mon petit air de chat potté !). Enfin bref, je verrais encore ! Si ça se trouve il est doux comme un agneau et il donne une fausse impression ! Si ça se trouve....
Et ce soir, j'ai percuté un autre type... J'étais sur le terrain de course, en train de finir mon 4° tour quand un type m'est rentré dedans. Du coup, on s'est cassé la gueule tous les deux. Et je l'ai enguelé... pas comme du poisson pourri, mais pas loin. finalement, il ne l'a pas trop mal pris, s'est excusé et on a fait connaissance. Il s'appelle Tobie. Il a l'air plutôt sympa comme gars... J'pense qu'on se retrouvera au terrain de temps en temps !
sinon j'ai pris quelque photos de l'école...
Le parc -------------------------- Le réfectoire
Le terrain de sport.... avec une tâche de sang invisible
au point d'impact Tobie/Crunches !
Rachel Morgan- Messages : 81
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Age : 28
Re: Bric à Brac
Rachel Morgan Mer 5 Sep - 15:55
Hey Bast !
Tu te souviens de ce livre qu'on avait lu quand on était au bord du Gange ? Une bouteille dans la mer de Gaza. L'histoire d'une Israélienne (Tal) qui en a marre des attentats qui secouent son pays et qui décide d'écrire son mécontentement...elle glisse les feuillets dans une bouteille, et l'envoie dans la mer de Gaza. Et c'est Gazaman, un palestinien, qui trouve cette bouteille, avec le message de Tal. Entre eux commence une histoire pleine de ressentiments, de haine, d'affection, d'amitié, de confiance.
Eh bien, moi.. j'ai envie de faire pareil. Sauf que cette bouteille, ça m'étonnerait qu'elle arrive jusqu'à toi. Tu sais bien que je suis trop têtue pour te pardonner ta réaction. Et toi, tu es trop têtu pour me pardonner la mienne. Alors, ici, maintenant, je vais faire comme si rien ne s'était passé. Comme si je savais où tu es... Je veux dire, exactement. Pas juste le nom d'un pays, une destination parmi tant d'autre. Je vais faire comme si tu étais là, à côté de moi.. Entrain de faire ces milles et une choses que tu as toujours faites à côté de moi, pendant que je te
racontais mes journées. Que dirais-tu de ce pub, à Londres, on y allait souvent en début de soirée. Je te racontais ma journée, tu me racontais la tienne. Tu te souviens, le Cheers. Celui qui avait une impressionnante collection de bouteille de bière d'un peu partout. Tu te souviens de notre promesse ? celle d'en envoyer au patron du pub, une de chaque pays où nous allions habiter avec mes parents ? Bref, on ne l'a toujours pas fait. Encore une chose à rajouter àta notre foutue liste ! Encore une chose.
Alors Bast, aujourd'hui ça va faire un peu plus d'une semaine que je suis à MHS (ne lève pas les yeux au ciel... si tu savais le choix qui s'est offert à moi apres.... Après.) Il y a beaucoup de personnes assez sympas il faut dire.... d'ailleurs, je te joins un document que j'ai écris tout à l'heure, dans lequel je parle des différents élèves que j'ai déjà rencontrés, ainsi que quelque photos (non, je n'ai pas changé et oui, je trimballe toujours cet affreux réflex qui fait du bruit, il fait de bien plus belles photos que ton numérique !). Je ne dirais pas que je me sens bien tout le temps ici, mais je m'amuse vraiment. je crois, et ça m'arrache la bouche de te le dire, sache-le, que tu avais raison. Voilà, c'est dit. Tu avais raison de dire que d'être en contact d'autres jeunes de mon âge me ferait du bien. Parce que je m'éclate bien plus que quand j'étais avec un vieux taciturne qui astiquait la quincaillerie ! Non, plus sérieusement, je m'amuse vraiment avec eux. Je ne pensais pas... Mais en l'espace de peu de temps Thib' m'avait fait rire plusieurs fois alors que je venais à peine de le rencontrer. Et pareil pour Tobie. Un instant j'avais envie de l'étrangler, l'instant d'après on était en train de rire comme des bossus. Et pour les filles... Peut être pas des fous rires de dingues, mais elles sont complètement délirantes ! Et puis, ce sont des jeunes un peu comme moi, qui ont
beaucoup voyagé. Avec des parents un peu comme les miens (oui, c'est bon, j'arrête là. Je respecte mes parents, je ne dis plus rien!). Du coup, j'ai l'impression qu'ils sont moins fermés que les autres des autres lycées. ça ne les rends pas totalement débiles d'apprendre que j'ai voyagé aux quatre coins du monde. Enfin bref, je m'y sens bien. Et comme Ils ne sont pas là, je risque d'y passer l'année ! Tu te rends compte ?! Un an !! Ce serait une première depuis de longues années.
Eh bien, moi.. j'ai envie de faire pareil. Sauf que cette bouteille, ça m'étonnerait qu'elle arrive jusqu'à toi. Tu sais bien que je suis trop têtue pour te pardonner ta réaction. Et toi, tu es trop têtu pour me pardonner la mienne. Alors, ici, maintenant, je vais faire comme si rien ne s'était passé. Comme si je savais où tu es... Je veux dire, exactement. Pas juste le nom d'un pays, une destination parmi tant d'autre. Je vais faire comme si tu étais là, à côté de moi.. Entrain de faire ces milles et une choses que tu as toujours faites à côté de moi, pendant que je te
racontais mes journées. Que dirais-tu de ce pub, à Londres, on y allait souvent en début de soirée. Je te racontais ma journée, tu me racontais la tienne. Tu te souviens, le Cheers. Celui qui avait une impressionnante collection de bouteille de bière d'un peu partout. Tu te souviens de notre promesse ? celle d'en envoyer au patron du pub, une de chaque pays où nous allions habiter avec mes parents ? Bref, on ne l'a toujours pas fait. Encore une chose à rajouter à
Alors Bast, aujourd'hui ça va faire un peu plus d'une semaine que je suis à MHS (ne lève pas les yeux au ciel... si tu savais le choix qui s'est offert à moi apres.... Après.) Il y a beaucoup de personnes assez sympas il faut dire.... d'ailleurs, je te joins un document que j'ai écris tout à l'heure, dans lequel je parle des différents élèves que j'ai déjà rencontrés, ainsi que quelque photos (non, je n'ai pas changé et oui, je trimballe toujours cet affreux réflex qui fait du bruit, il fait de bien plus belles photos que ton numérique !). Je ne dirais pas que je me sens bien tout le temps ici, mais je m'amuse vraiment. je crois, et ça m'arrache la bouche de te le dire, sache-le, que tu avais raison. Voilà, c'est dit. Tu avais raison de dire que d'être en contact d'autres jeunes de mon âge me ferait du bien. Parce que je m'éclate bien plus que quand j'étais avec un vieux taciturne qui astiquait la quincaillerie ! Non, plus sérieusement, je m'amuse vraiment avec eux. Je ne pensais pas... Mais en l'espace de peu de temps Thib' m'avait fait rire plusieurs fois alors que je venais à peine de le rencontrer. Et pareil pour Tobie. Un instant j'avais envie de l'étrangler, l'instant d'après on était en train de rire comme des bossus. Et pour les filles... Peut être pas des fous rires de dingues, mais elles sont complètement délirantes ! Et puis, ce sont des jeunes un peu comme moi, qui ont
beaucoup voyagé. Avec des parents un peu comme les miens (oui, c'est bon, j'arrête là. Je respecte mes parents, je ne dis plus rien!). Du coup, j'ai l'impression qu'ils sont moins fermés que les autres des autres lycées. ça ne les rends pas totalement débiles d'apprendre que j'ai voyagé aux quatre coins du monde. Enfin bref, je m'y sens bien. Et comme Ils ne sont pas là, je risque d'y passer l'année ! Tu te rends compte ?! Un an !! Ce serait une première depuis de longues années.
Je suis allée courir et un gars m'est rentré dedans (si tu as bien lu l'autre doc, tu sais qu'il s'agit de Tobie). J'ai des eccymose un peu partout : paume, coude, genoux, ventre... Je t'entends râler d'ici et bizarrement, tu me manques moins. Oui, parce que tu me manques. C'est bien pour ça que je t'écris une lettre alors que tu es à l'autre bout du monde, que je ne sais même pas où exactement et que je ne t'enverrais jamais cette lettre. Je ne sais même pas si je vais la garder. Toi tu sais que si, que je vais la mettre avec les photos, toutes celles qui ne
servent à rien... Toi tu sais que je suis incapable de jeter la moindre chose qui me rattache à un passé, qui m'ancre à un lieu, à un moment. Toi tu sais que cette lettre je ne la relirais plus avant des années. Tu sais même que je ne t'en parlerais jamais. Trop fière, trop têtue, trop.... Trop pour te les dire ces mots, ces simples mots :
Tu me manques Bast....
Voila une photo de Tobie et moi, après notre rencontre "percutante" !
Rachel Morgan- Messages : 81
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Re: Bric à Brac
Rachel Morgan Mer 10 Oct - 17:44
Bast,
Les jours se suivent et se ressemblent. J'ai l'impression que ça fait une éternité que je suis ici alors que ça ne fait qu'un mois. Tout le monde est sympa, on rigole bien en dehors des cours, le soir à l'internat ou pendant les repas... mais... je m'ennuie. J'ai envie de changement. Que ça bouge. Qu'il y ait un petit grain de folie, quelque chose qui vienne bousculer le quotidien. Tu sais, genre la sortie dans les bas quartiers de Tokyo ! La nuit a vraiment été longue, et pleines de rebondissements ! Tu te souviens de cette vieille mamie, celle qui nous avait trainé dans cette vieille bicoque et qui nous avait servit un plat de nouilles avec des fruits de mer. Les nouilles étaient à se damner et d'après toi les fruits de mer également ! J'ai encore les photos de cette soirée !!!
C'était une soirée parmi tant d'autres.... Je ne parle même pas de celle à Florence ! Tu m'avais (enfin) laissée conduire le scooter dans les rues italiennes ! Enfin... jusqu'à ce qu'on descende cet escalier ! On s'était vautré sur la dernière marche et tu avais des tâches d'huile sur ton costume ivoire. C'était la première fois que je te voyais tâché ! J'en étais morte de rire et toi tu n'as pas arrêté de ronchonner toute la soirée. Malgré la glace du tonnerre qu'on a pris près de la fontaine. Je n'ai revu ton sourire de garnement que lorsqu'on a dû se procurer une nouvelle bécane. Là, tu étais aux anges ! Mais je n'ai pas eu le droit de conduire, bizarrement !
Enfin bon... là... c'est beaucoup plus mort au niveau des soirées... On mange, on discute, joue, lit, mate des films, termine nos devoirs seuls ou en groupe... et on va se coucher. J'avoue que j'aime bien être avec eux, mais il me manque quelque chose. Ce petit plus que j'avais grâce à toi. Il n'y a pas beaucoup de personne à qui je pourrais parler de toutes nos escapades sans qu'ils appellent les flics d'une dizaine de pays ou mes parents !! Mais bon, on a bien rigolé quand on a fait de l'escalade à San Fransisco !! Bref... Toujours est-il que ces frissons me manquent !
Toi qui est au bout du monde, dans un endroit inconnu... encore que pas tout à fait ! Hé oui, ton petit génie s'est procuré un ordinateur, avec une connexion internet, et il a contacté certains de tes contacts. Non, stop !! arrête de faire les gros yeux ! Je sais très bien que si tu étais en face de moi, en ce moment, tu serais rouge de colère, debout en train de me demander quel cable a pêter dans le petit pois qui me sert de cervelle !
A cette interrogation, j'ai qu'une chose à te répondre : si tu étais à côté de moi, je n'aurais pas eu besoin de faire toutes ses démarches pour savoir où tu es.
Bon, comme ce n'est pas le cas, et que je n'ai pas forcément envie de signaler à tes "amis" où je me situe, ni leur annoncer que tu n'es pas dans les parages ! Et je n'ai pas trop affiner ma recherche. Je suis arrivée à savoir que tu était à Alexandrie. Je savais que tu aimais cette ville, mais je pensais qu'on y retournerais ensemble. Espèce de tête de mule ! Je sais que tu es sorti d'Egypte, mais je ne sais pas où tu as atterri ! Sur le vol 758 il y a 305 passagers au départ mais seulement 304 à l'arrivée. Donc soit, ils ont perdus quelqu'un en cours de route, soit ce quelqu'un s'est enregistré et n'est pas monté dans l'avion ! Bref, si tu pouvais m'envoyer une carte postale ce serait bien. Ou un mail. Ou un sms. Ou un appel. Ou un pigeon voyageur. Un signal. Quelque chose qui me prouve que tu es encore vivant.... et surtout, mais jamais je ne te le dirais, que tu penses à moi.
Toi, tu es toujours là, avec moi. J'ai sans cesse envie de te faire des remarques, de te montrer des choses, de te raconter mes journées. Et toi, toi tu es parti. Comme ça. Même pas le temps de dire "Ouf" que tu disparais. Et je n'ai plus de nouvelles. Juste un choix à faire. Désagréable, le choix. Très.
Et depuis je tourne en rond. Comme un poisson rouge. Sauf que ma mémoire flash est plus longue que celle d'un poisson rouge. Je sais pas si tu serais fière de moi. Ni même si tu penses à moi. C'est surtout ça qui me titille. M'as-tu oublié ou pas ?
Parce que moi, j'ai l'impression qu'avec toi, c'est une partie de moi qui est partie. Vois-tu, juste avant, j'avais pour projet de faire le mur. J'ai repéré un endroit, un arbre qui permettait de passer par dessus le mur. J'ai réussi à attraper la branche la plus basse (bah oui, t'étais pas là pour me faire la courte échelle !) en sautant; ensuite j'étais pendant plus d'une heure accroupie sur le mur, à me demander si j'allais me laisser glisser le long du réverbère et faire un tour en ville. Figure toi que j'ai eu les pétoches. J'ai eu peur d'y aller. J'ai fait demi-tour. J'avais l'impression de ne pas avoir le droit de le faire, qu'il me manquait quelque chose. Et cette chose, c'est toi, ta présence, ton sourire. Tes mises en garde. Sans toi, je n'ai plus de limites et j'ai peur d'aller trop loin, alors je ne vais plus nulle part. Bast, j'ai besoin de toi, j'ai besoin de savoir que tu es là, que je peux t'appeler n'importe quand. Moi j'attends ton appel.
Est ce que c'est un nouveau test ? Ta manière de couper le cordon ombilical ? Bast, c'est pas drôle.
Tu me manques. J'ai besoin de toi. Mais, ça... je ne suis pas encore prête à te le dire en face. Et me connaissant, je risque de me lamenter dans mon coin encore un moment avant de le reconnaitre à haute voix. Même si c'était tout ce que tu attendais pour revenir. Reviens, Bast.
C'était une soirée parmi tant d'autres.... Je ne parle même pas de celle à Florence ! Tu m'avais (enfin) laissée conduire le scooter dans les rues italiennes ! Enfin... jusqu'à ce qu'on descende cet escalier ! On s'était vautré sur la dernière marche et tu avais des tâches d'huile sur ton costume ivoire. C'était la première fois que je te voyais tâché ! J'en étais morte de rire et toi tu n'as pas arrêté de ronchonner toute la soirée. Malgré la glace du tonnerre qu'on a pris près de la fontaine. Je n'ai revu ton sourire de garnement que lorsqu'on a dû se procurer une nouvelle bécane. Là, tu étais aux anges ! Mais je n'ai pas eu le droit de conduire, bizarrement !
Enfin bon... là... c'est beaucoup plus mort au niveau des soirées... On mange, on discute, joue, lit, mate des films, termine nos devoirs seuls ou en groupe... et on va se coucher. J'avoue que j'aime bien être avec eux, mais il me manque quelque chose. Ce petit plus que j'avais grâce à toi. Il n'y a pas beaucoup de personne à qui je pourrais parler de toutes nos escapades sans qu'ils appellent les flics d'une dizaine de pays ou mes parents !! Mais bon, on a bien rigolé quand on a fait de l'escalade à San Fransisco !! Bref... Toujours est-il que ces frissons me manquent !
Toi qui est au bout du monde, dans un endroit inconnu... encore que pas tout à fait ! Hé oui, ton petit génie s'est procuré un ordinateur, avec une connexion internet, et il a contacté certains de tes contacts. Non, stop !! arrête de faire les gros yeux ! Je sais très bien que si tu étais en face de moi, en ce moment, tu serais rouge de colère, debout en train de me demander quel cable a pêter dans le petit pois qui me sert de cervelle !
A cette interrogation, j'ai qu'une chose à te répondre : si tu étais à côté de moi, je n'aurais pas eu besoin de faire toutes ses démarches pour savoir où tu es.
Bon, comme ce n'est pas le cas, et que je n'ai pas forcément envie de signaler à tes "amis" où je me situe, ni leur annoncer que tu n'es pas dans les parages ! Et je n'ai pas trop affiner ma recherche. Je suis arrivée à savoir que tu était à Alexandrie. Je savais que tu aimais cette ville, mais je pensais qu'on y retournerais ensemble. Espèce de tête de mule ! Je sais que tu es sorti d'Egypte, mais je ne sais pas où tu as atterri ! Sur le vol 758 il y a 305 passagers au départ mais seulement 304 à l'arrivée. Donc soit, ils ont perdus quelqu'un en cours de route, soit ce quelqu'un s'est enregistré et n'est pas monté dans l'avion ! Bref, si tu pouvais m'envoyer une carte postale ce serait bien. Ou un mail. Ou un sms. Ou un appel. Ou un pigeon voyageur. Un signal. Quelque chose qui me prouve que tu es encore vivant.... et surtout, mais jamais je ne te le dirais, que tu penses à moi.
Toi, tu es toujours là, avec moi. J'ai sans cesse envie de te faire des remarques, de te montrer des choses, de te raconter mes journées. Et toi, toi tu es parti. Comme ça. Même pas le temps de dire "Ouf" que tu disparais. Et je n'ai plus de nouvelles. Juste un choix à faire. Désagréable, le choix. Très.
Et depuis je tourne en rond. Comme un poisson rouge. Sauf que ma mémoire flash est plus longue que celle d'un poisson rouge. Je sais pas si tu serais fière de moi. Ni même si tu penses à moi. C'est surtout ça qui me titille. M'as-tu oublié ou pas ?
Parce que moi, j'ai l'impression qu'avec toi, c'est une partie de moi qui est partie. Vois-tu, juste avant, j'avais pour projet de faire le mur. J'ai repéré un endroit, un arbre qui permettait de passer par dessus le mur. J'ai réussi à attraper la branche la plus basse (bah oui, t'étais pas là pour me faire la courte échelle !) en sautant; ensuite j'étais pendant plus d'une heure accroupie sur le mur, à me demander si j'allais me laisser glisser le long du réverbère et faire un tour en ville. Figure toi que j'ai eu les pétoches. J'ai eu peur d'y aller. J'ai fait demi-tour. J'avais l'impression de ne pas avoir le droit de le faire, qu'il me manquait quelque chose. Et cette chose, c'est toi, ta présence, ton sourire. Tes mises en garde. Sans toi, je n'ai plus de limites et j'ai peur d'aller trop loin, alors je ne vais plus nulle part. Bast, j'ai besoin de toi, j'ai besoin de savoir que tu es là, que je peux t'appeler n'importe quand. Moi j'attends ton appel.
Est ce que c'est un nouveau test ? Ta manière de couper le cordon ombilical ? Bast, c'est pas drôle.
Tu me manques. J'ai besoin de toi. Mais, ça... je ne suis pas encore prête à te le dire en face. Et me connaissant, je risque de me lamenter dans mon coin encore un moment avant de le reconnaitre à haute voix. Même si c'était tout ce que tu attendais pour revenir. Reviens, Bast.
Rachel Morgan- Messages : 81
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Re: Bric à Brac
Rachel Morgan Mer 14 Nov - 18:22
Est ce encore la peine que je t'écrive ?
Après tout, on sait très bien que je ne te les enverrais pas ces lettres. En les relisant, je me dis qu'elles sont un peu redondantes. Que je ne fais que me conplaindre dans mon malheur. Que je ressasse le passé comme des vieux qui ne peuvent plus bouger sans qu'on pousse leur chaise roulante, ceux à qui les soignants parlent très forts en s'imaginant qu'ils sont vieux et donc complètement attardés.
En fait, il est possible que je doive passer par les 7 phases du deuil concernant notre relation. J'étais dans le déni un court instant, jusqu'à ce qu'on me demande de choisir où poursuivre ma scolarité et qu'aucune des options ne te prenait en compte. Puis la colère. Phase qui a duré longtemps. J'ai essayé de négocier ton retour avec mon père (phase trois....)... et j'ai eu mon coup de blues. Tout est dans les lettres. Je peux les lire et les considérer de manière très objective, comme si elles n'étaient pas de moi, comme si ce qui y est décrit ne me concerne absolument pas. J'ai accepté le fait que tu ne sois plus là, que tu ne penses plus à moi. Que tu sois comme les autres.
Je ne pense plus à toi, tu n'es qu'une ombre, une présence comme toutes celles qui ont peuplé mon enfance et mon adolescence. Je peux enfin me consacrer à mes amis ici. A Thib', Tobbie, Maya, Clem et tous les autres. Je peux enfin brouiller mon amitié avec ces personnes sans l'aide de personne. Je peux tout faire foirer comme je l'ai toujours fait avec tout le monde, toi y compris. Pour mon bien, je me répète une phrase, qui est devenue mon mantra : "Tu n'es plus rien pour moi, Bast. Plus rien du tout."
Et tu sais ce que je pense à chaque fois que je me murmure ces phrases ?
Après tout, on sait très bien que je ne te les enverrais pas ces lettres. En les relisant, je me dis qu'elles sont un peu redondantes. Que je ne fais que me conplaindre dans mon malheur. Que je ressasse le passé comme des vieux qui ne peuvent plus bouger sans qu'on pousse leur chaise roulante, ceux à qui les soignants parlent très forts en s'imaginant qu'ils sont vieux et donc complètement attardés.
En fait, il est possible que je doive passer par les 7 phases du deuil concernant notre relation. J'étais dans le déni un court instant, jusqu'à ce qu'on me demande de choisir où poursuivre ma scolarité et qu'aucune des options ne te prenait en compte. Puis la colère. Phase qui a duré longtemps. J'ai essayé de négocier ton retour avec mon père (phase trois....)... et j'ai eu mon coup de blues. Tout est dans les lettres. Je peux les lire et les considérer de manière très objective, comme si elles n'étaient pas de moi, comme si ce qui y est décrit ne me concerne absolument pas. J'ai accepté le fait que tu ne sois plus là, que tu ne penses plus à moi. Que tu sois comme les autres.
Je ne pense plus à toi, tu n'es qu'une ombre, une présence comme toutes celles qui ont peuplé mon enfance et mon adolescence. Je peux enfin me consacrer à mes amis ici. A Thib', Tobbie, Maya, Clem et tous les autres. Je peux enfin brouiller mon amitié avec ces personnes sans l'aide de personne. Je peux tout faire foirer comme je l'ai toujours fait avec tout le monde, toi y compris. Pour mon bien, je me répète une phrase, qui est devenue mon mantra : "Tu n'es plus rien pour moi, Bast. Plus rien du tout."
Et tu sais ce que je pense à chaque fois que je me murmure ces phrases ?
FOUTAISES !
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